Les racines historiques des Assemblées de Dieu de France
Le courant évangélique qui remonte à Jésus-Christ, et qui a traversé toute l'histoire de l'Eglise, s'est manifesté plus particulièrement à certaines époques, comme au XII e siècle avec le mouvement vaudois, au XVI e siècle avec Jean Huss, et avec la Réforme.
Dès le début de la Réforme, de petits groupes protestants souhaitent revenir à une piété et à une foi conformes à l'Evangile avec un engagement plus personnel envers le message du Christ. Le courant évangélique continue d'irriguer les Eglises de la Réforme et engendre des
communautés vivantes. Dans les pays protestants qui font preuve de tolérance, ces petites Eglises de professants progressent, remettant en lumière de nouvelles facettes de l'enseignement du Nouveau Testament.
Au début du XXe siècle, un mouvement spirituel très dynamique que l’on appellera bientôt «Pentecôtisme», se produisit de manière spontanée et presque simultanée dans diverses régions du monde. Il mettait l’accent autant sur la foi et le miraculeux que sur la droiture morale et la sainteté. Les grands leaders du Pentecôtisme étaient des inconnus et pour la plupart, le sont restés. Les pentecôtistes, aujourd’hui, pensent que le Saint-Esprit est l’auteur de ce mouvement mondial, de telle sorte que ces responsables en sont plus les produits que les instigateurs.
Les Assemblées de Dieu ont été établies en France par le mouvement de Pentecôte. Ces assemblées se veulent, au XXI e, la continuation fidèle des Eglises décrites dans le Nouveau Testament. On peut donc dire que les Assemblées de Dieu ne sont pas une nouvelle Eglise, mais qu’elles se situent dans la continuité du courant évangélique.
Elles n’ont ni autorité centrale ni fondateur humain et ne reconnaissent qu’un seul livre faisant autorité
en matière de foi : la Bible, Parole inspirée de Dieu.